Sur les traces de Lebret et Desroche : l’approche globale des dynamiques du développement et la recherche-action.

Louis-Joseph Lebret, en compagnie de François Perroux, a choisi la formule choc « le développement de tout l’homme et de tous les hommes » comme clé de voûte des entreprises qu’il a menées sa vie durant, à travers Économie et Humanisme et l’IRFED particulièrement. Il entendait ainsi, se mettant à l’écoute de la réalité sociale concrète, contribuer à la création de manières de comprendre et d’agir – en liant étroitement les deux termes – pour approcher et soutenir des projets humains porteurs de sens, répondant aux besoins des « acteurs sociaux » en personne et en groupe, et maîtrisés par eux.

Henri Desroche, invité au départ, par un compagnonnage étroit avec Lebret, a, par la suite, développé une nouvelle sociologie des dynamiques de coopération et de solidarité. Il est ainsi apparu comme porteur de références essentielles pour l’élaboration de la recherche-action.

Les enseignements de Lebret et Desroche paraissent, aujourd’hui, chargés de signification et d’utilité, pour les acteurs du développement dans la triple dimension économique, sociale et culturelle.

Bibliographie de Henri Desroche.

Le centre Développement et Civilisations Lebret-Irfed se proposait de mettre en place un premier cycle de formation tendant à faire connaître, explorer, actualiser, ces enseignements lebretistes et desrochiens en vue de répondre, en se situant à différents niveaux, aux questionnements et aux besoins d’application d’acteurs du développement :

• Promoteurs et opérateurs de projets.
• Educateurs, enseignants et formateurs.
• Militants engagés dans l’action sociale et syndicale.
• Responsables associatifs.
• Ainsi qu’étudiants suivant des cursus en sciences sociales orientés vers le développement.

On a particulièrement veillé à préserver la rigueur scientifique des démarches, tout autant que l’intelligibilité du langage, dans l’esprit même de la recherche-action.

Roland Colin : Ancien chef de cabinet de Mamadou Dia au moment de l’indépendance du Sénégal, il succède au Père Lebret à la tête de l’IRFED. Docteur d’Etat sous la direction de G. Balandier, il enseignera à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, puis aux Universités de Paris VIII et de Paris III, et à la Fondation Nationale des Sciences Politiques. Aujourd’hui président d’honneur de DCLI, il vient de publier notamment « Les contes Noirs de L’Ouest-africain », « Kènèdougou au crépuscule de l’Afrique coloniale » et « Sénégal notre pirogue » – aux éditions Présence Africaine.

Emmanuelle Betton : Maître de conférences, Conservatoire national des Arts et Métiers, ancienne responsable des études et de la recherche-action au Collège Coopératif de Paris, elle enseigne et accompagne des groupes de recherche-action.

Christophe Vandernotte est consultant et coach professionnel. Il intervient dans les domaines de la dynamique d’équipe, de l’intelligence émotionnelle, de la prévention des risques psychosociaux (harcèlement moral, stress, violence au travail) et de la communication. Il anime également des ACORAS (ateliers coopératifs de recherche-action). Titulaire d’un DHEPS (diplôme des hautes études des pratiques sociales) et d’un master professionnel de « formateur d’adultes, consultant accompagnateur de projets individuels et collectifs par la recherche-action », il est responsable, dans l’équipe pédagogique du master, du module « accompagnement individuel » dans lequel il développe l’approche des histoires de vie en formation.

Bernard Lecomte a rencontré Louis Joseph Lebret au sein de l’association Economie et Humanisme. Membre de l’équipe CINAM en Afrique jusqu’en 1973 : études et mise en œuvre du développement régional. Constatant le mauvais usage fait par les gouvernements du Nord et du Sud de ces travaux, il a ensuite choisi de travailler plutôt du côté des acteurs ruraux eux-mêmes, en particulier les leaders paysans d’Afrique de l’Ouest. Au fil du temps, c’est épauler des auto-évaluations d’organisations paysannes qui l’a le plus intéressé. Il contribue aujourd’hui, au sein du GRAD, à la conception d’outils pédagogiques destinés soit au Nord soit au Sahel. (Voir le site www.grad-france.org)

Giulio Fossi économiste spécialiste de la planification régionale (Italie du Sud, Grèce, Amérique latine, Afrique). Ancien responsable, au Centre de développement de l’OCDE, des relations avec les instituts de recherche en développement et les ONG du Sud et du Nord.

Le contenu de ce cycle de formation a été rassemblé et capitalisé dans la première édition de notre collection "Les cahiers de Développement et civilisations"  :

Consulter la présentation et le sommaire du Cahier.

Prix : 5 € ou 8 CHF ou 8 US$ (+ frais de port).
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