En juin 2009, plus de 40 participants, membres de différentes organisations non gouvernementales, se sont rassemblé à Hainan et Guangzhou en Chine pour échanger leurs expériences dans les domaines du changement climatique, de la sécurité alimentaire, de l’agriculture durable et de l’eau.

Cette expérience a permis aux participants européens de porter un regard renouvelé sur un mouvement récent très actif sur les points de la protection de l’environnement et du consommateur, et aux participants chinois de s’informer sur le travail des ONG en Europe. Et -ce qui n’est pas le moindre- l’atelier a permis aux deux parties d’être informées sur les points communs et les différences existant entre les organisations chinoises et européennes.

Cet ouvrage relate le déroulement de la conférence et présente les idées de coopération future entre les ONG européennes et chinoises qui ont émergé de cette rencontre.

Le processus de globalisation n’a pas seulement généré des questionnements communs mais il a aussi renforcé la coopération à différents niveaux.

Si les opportunités de dialogues et de négociations entre des organisations gouvernementales européennes et chinois ont été nombreuses, les échanges et les occasions de formation mutuelle entre le groupes de la société civile d’Europe et de Chine ont été rares, bien plus rares qu’entre les ONG chinoises et celles basées aux États-Unis.

L’ouvrage ici présenté expose les différents phases de l’atelier qui s’est déroulé en juin 2009 à Hainan et à Guangzhou en Chine, atelier qui a regroupé 43 participants, membres des organisations de la société civile chinoise, et 10 Européennes représentant 10 organisations différentes. Le travail effectué au cours de cet atelier peut se traduire par les points suivants :

• exposés des priorités respectives accompagnés d’échanges,
• discussions sur les possibilités de coopération,
• communication des perceptions différents,
• rencontres bilatérales des ONG européennes et des organisations de la société civile chinoise, ces rencontres étant enrichies par la visite des sites posant de sévères problèmes d’environnement, ou la présentation de projets environnementaux sélectionnés.

Le but poursuivi dans ces travaux était, d’une part, de cerner des objectifs communs, et d’autre part, de lancer une coopération à long terme sur des thèmes tels que l’eau, l’alimentation, le climat ; l’atelier s’est voulu une ouverture sur un futur. Il faut espérer qu’il s’agit là du point de départ d’une relation féconde et à long terme entre les ONG européennes et chinoises.